Face à la recrudescence de réseaux de trafic de médicaments, le gouvernement mauritanien se lance dans une politique pharmaceutique nationale pour structurer le secteur et garantir un accès sécurisé aux médicaments.
C’est l’élimination des médicaments périmés ou falsifiés qui circulent abondamment sur le marché qui est pointée du doigt par les observateurs. La volonté d’une mise en place d’un cadre juridique plus strict ne suffit pas pour contrôler la distribution des médicaments et de lutter contre le marché parallèle. Cette réforme est impérative pour la santé publique en Mauritanie. Elle nécessite un suivi rigoureux pour assurer son efficacité face à la recrudescence de réseaux clandestins à Nouakchott malgré les arrestations des trafiquants.
Le secteur pharmaceutique a longtemps souffert d’un manque de contrôle, favorisant la vente de médicaments périmés ou falsifiés. L’ampleur de ce trafic aujourd’hui nécessite une lutte contre la corruption plus sérieuse sans tambour ni trompette des douanes et des forces de sécurité. La mise en place d’un système numérique de traçabilité des médicaments et le renforcement des contrôles aux frontières sont des mesures nécessaires pour sécuriser le secteur.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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