La comparution du militant de l’IRA Ablaye Bâ devant le juge d’instruction de Nouakchott et la condamnation de Ould Samba à un an de prison ferme relancent les débats sur la liberté d’opinion et les droits de l’homme en Mauritanie.
Depuis l’adoption de la loi sur les symboles nationaux en 2021, les critiques envers les institutions publiques, notamment le président, sont sévèrement réprimées. Cette loi a conduit à des arrestations de journalistes et de blogueurs qui dénonçaient des abus de pouvoir ou des affaires de corruption. Ahmed Ould Samba a été condamné à un an de prison, dont huit mois fermes, pour des propos tenus sur les réseaux sociaux critiquant le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Ablaye Bâ, militant de l’IRA est accusé d’incitation et de propagation de la haine. C’est la liberté d’expression qui est menacée constamment en Mauritanie menacée par des arrestations arbitraires de militants des droits humains. Ce qui dissuade les citoyens de critiquer le gouvernement. La restriction des libertés nuit à la transparence et à la participation citoyenne, renforçant le pouvoir des élites.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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