
La Mauritanie fait partie des pays africains où les droits des travailleurs sont violés constamment. C’est la conclusion à laquelle vient d’aboutir la confédération internationale du travail dans son rapport de 2025.
Cette révélation de l’institution internationale du travail ne surprend pas les observateurs qui pointent un pays qui recule sur l’Etat droit depuis plus d’une décennie. L’accession au pouvoir de Ould Ghazouani a exacerbé cette violation des droits des travailleurs. Ce sont les dockers de Nouakchott et les ouvriers des cités minières qui sont les principales victimes des violences policières lors des manifestations suivies d’arrestations. Ce recul de liberté syndicale est critiqué par les syndicats et les organisations non gouvernementales nationales ainsi que l’opposition. L’absence de négociations collectives entraîne une précarisation des emplois, avec des salaires bas et une protection sociale réduite.
Cela entraîne des travailleurs démotivés et sous pression qui ont tendance à être moins productifs, ce qui affecte la compétitivité des entreprises. Et un autre souci dont l’impact sur l’économie est considérable, les professionnels qualifiés peuvent chercher des opportunités ailleurs, entraînant une perte de compétences pour le pays. Incontestablement les tensions entre employeurs et travailleurs peuvent provoquer des grèves et des conflits, perturbant l’économie locale.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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