La capitale mauritanienne est confrontée à toutes les formes de violences et la prolifération de réseaux de tout trafic. Cette mauvaise image fait de Nouakchott, une capitale pas agréable à vivre où règne l’insécurité permanente.
Depuis des mois et en particulier ces dernières semaines Nouakchott, est confrontée à une recrudescence de l’insécurité, marquée par divers actes de violence et de criminalité. L’arme blanche fait son apparition après les braquages et les vols à main armée dans les quartiers populaires et en centre-ville. Les quartiers comme Sebkha, El Mina et Dar Naïm sont particulièrement touchés même en plein jour. Les observateurs déplorent l’absence des forces de l’ordre. Ce qui laisse un sentiment d’impunité aux criminels. Les femmes et jeunes filles sont victimes de viols.
Et récemment, l’agression mortelle d’un haut responsable dans son domicile a mis en lumière les lacunes du système sécuritaire, notamment le manque de professionnalisme des forces de l’ordre et l’inefficacité des secours. Le chômage élevé et le manque d’opportunités pour les jeunes contribuent à leur implication dans des activités criminelles. Des bandes organisées opèrent à Nouakchott. Le démantèlement de réseaux de trafic de drogue, d’alcool et de médicaments hallucinogènes ne rassure pas les Mauritaniens. L’opinion publique y voit un écran de fumée servant la lutte contre la corruption.
Cette montée de la criminalité a provoqué des réactions de la population, notamment des commerçants qui réclament un renforcement des mesures de sécurité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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