La grande rencontre de l’OMVS, organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal regroupant le Mali , le Sénégal, la Mauritanie et la Guinée, attendue dans la commune de Diama constitue un espoir pour l’organisation de sortir de ses difficultés financières, économiques et du changement climatique.
Cette concertation sur le thème de la résilience du bassin du fleuve prépare le forum de Conakry. L’OMVS mobilise son expertise pour renforcer cette résilience aux impacts climatiques, notamment les sécheresses, les inondations et la dégradation des sols.
Les chefs d’Etat sont conscients de la crise financière à laquelle fait face la SOGEM qui gère l’énergie de Manantali.La société traîne une dette de 54 milliards de FCFA, en grande partie due aux arriérés de paiement des sociétés d’électricité du Mali. Et la Guinée apparaît comme un wagon lourd qui risque de faire dérailler le train à cause de son retard pris depuis son entrée dans l’organisation. L’impact des crues du fleuve cette année sur les populations riveraines, est considérable avec des dégâts humains, matériels et agricoles. Ensuite, les pressions économiques ne sont pas en reste. L’OMVS doit naviguer entre la modernisation de ses infrastructures et la gestion des coûts liés à l’énergie et à l’agriculture.
A quelques mois de l’hivernage, ces défis nécessitent cette fois-ci une anticipation des chefs d’Etat face aux alertes éventuelles des services météo et de l’organisation et cela dans le cadre d’une coopération renforcée entre les États membres.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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