La Mauritanie à l’instar des autres pays africains brigue la présidence de la BAD (Banque africaine de développement) avec la candidature de Sidi Ould Tah.
Incontestablement l’économiste Ould Taya n’est pas un novice dans la finance africaine puis qu’il dirige la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA). Mais derrière cette candidature se cache une volonté politique de Ould Ghazouani de placer des hommes de confiance pour mobiliser à la fois des capitaux arabes et africains.
Et au-delà l’idée c’est de permettre à l’élite bilingue arabophone d’occuper de hautes fonctions dans les institutions africaines. Ould Tah répond à ces deux impératifs. La polémique ne tourne pas sur sa candidature balaise autant comme d’autres. Mais derrière les intentions du président mauritanien dont la diplomatie est à l’épreuve. Ould Ghazouani compte bien entendu sur ses amis africains arabes pour plier la balance en faveur de son candidat. Sa dernière présidence de l’UA a été bien vue par ses pairs africains. Un atout non négligeable pour obtenir les commandes d’une des meilleures institutions financières africaines pour Ould Tah.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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