Le climat délétère de crispation qui entoure les prémisses du dialogue politique auquel le président mauritanien appelle de tous ses vœux, laisse penser à un remake des dialogues précédents depuis 2019.
La chasse aux migrants subsahariens qui ressemble fort à des opérations de terreur, les arrestations arbitraires des militants de l’IRA et autres activistes, des députés menacés de la levée de leur immunité pour avoir critiqué le chef de l’Etat et le gouvernement. Autant de dérive autoritaire du régime de Ould Ghazouani qui risquent de remettre en cause un dialogue franc et inclusif.
Pour les observateurs cette diversion est une stratégie politique du président mauritanien pour maquiller l’échec de la cohabitation. La nomination d’un coordinateur du dialogue ne suffit pas pour convaincre l’opposition encore moins l’opinion publique qui attend que le président sorte de son confort et de son emprise de ses proches collaborateurs qui ne lui disent pas la vérité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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