Migrants sans noms de Tawfiq Belfadel – Un récit qui efface toutes les frontières

À travers les voix de ses personnages, Tawfiq Belfadel plonge au cœur de la société

L’Expression  – À bord d’une barque fragile symboliquement baptisée Hayet, huit destins se croisent pour affronter les vagues houleuses, le silence oppressant, et l’incertitude d’atteindre la rive Nord. Sous un ciel sombre drapé de sa houppelande noire, ces individus, issus de milieux divers, embarquent dans un périple incertain, portés par un mélange de désespoir et d’espoir. Leur objectif commun: atteindre une terre rêvée, un pays de merveilles où ils pourront reconstruire leur vie.

Durant ce voyage incertain, les passagers brisent le silence en racontant leur histoire.

À tour de rôle, ils ouvrent leur coeur, partageant leurs souffrances, leurs espoirs, et leurs désillusions, sous l’écoute compatissante des autres: Une mère divorcée et sa fille fuient les préjugés et les conditions difficiles qui les étouffaient dans leur pays. Un père poursuit l’ombre de son fils disparu. Un homme atteint d’une maladie cardiaque espère trouver un nouveau souffle, voire un nouvel amour.

Un médecin au chômage rêve de pratiquer à nouveau son métier. Un réfugié qui a fui la violence et l’insécurité dans son pays natal. Ou encore un enfant adoptif de seulement 14 ans, et d’autres. Ces récits dévoilent des facettes différentes de l’expérience humaine, entre douleur et résilience, tout en reflétant des problématiques universelles: le racisme, la violence, et l’insécurité. À travers les voix de ses personnages,

Tawfiq Belfadel plonge au coeur de la société, interrogeant les causes profondes qui poussent ces migrants à risquer leur vie: est-ce le désespoir total ou l’espoir obstiné d’un avenir meilleur? Avec une écriture fluide, poétique et profondément humaniste, l’auteur offre un hommage vibrant à ces âmes oubliées, redonnant dignité et visibilité à ces «sans noms».

«Migrants sans noms» est une oeuvre littéraire universelle, d’une profonde humanité. Imprégné de philosophie et de poésie, ce livre nous emmène dans un voyage intérieur, nous pousse à réfléchir sur les motivations, les sacrifices, et les rêves de ces individus contraints de quitter leur pays. Ce récit émouvant est un cri du coeur, une célébration de l’espoir et de la dignité humaine, une invitation à une prise de conscience. Une lecture incontournable pour quiconque cherche à comprendre les profondeurs de la crise migratoire et, au-delà, les ressorts de l’âme humaine: «Nous avons cassé les horloges: la barque est notre temps. Nous avons démoli les murs : La mer est un pont. Nous sommes la barque, Elle est nous.

Lire la suite

 

 

 

Source : L’Expression (Algérie) – Le 23 décembre 2024

 

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page