L’AMCD (Association Mauritanienne pour la Citoyenneté et le Développement) investit dans la défense des migrants

Le Calame L’Association Mauritanienne pour la Citoyenneté et le Développement (AMCD) se lance dans la défense des droits des migrants et entend agir autrement. Mettant au devant les migrants dans la quête de leurs droits, l’AMCD prône ainsi la rupture. L’organisation présidée par M’Bow Amadou a choisi la symbolique du 18 décembre journée mondiale des migrants pour procéder au lancement de ses activités, à travers une conférence de presse.

Après trois ans de break, Elhadj Amadou Mbow fait son comeback sur le terrain de la défense des migrants, à travers des axes de travail tournant autour de la migration et le développement. Coordinateur du réseau ouest-africain pour la défense des personnes à mobilité, l’AMCD est une organisation créée sans un accompagnement du Nord, précise président. Selon Amadou M’Bow, « le contentieux stratégique des droits des personnes à la migration constitue un axe fondamental de ses interventions ».

L’AMCD a réalisé quelques activités se rapportant au contentieux stratégique et signé un mémorandum avec l’institut africain des droits de l’homme. Des sessions sur le renfoncement des capacités avaient été organisées puis une étude pilote sur les personnes déplacées internes dans les zones d’insécurité et d’instabilité (Mali, Burkina Faso et Niger. Il est envisagé, informe M’Bow, de mener un panel spécifique sur les catastrophes climatiques suite aux inondations de cette année occasionnant un mouvement des populations. « La situation est très difficile », s’alarme M’Bow. Le président de l’AMCD plaide pour l’intégration du changement climatique dans la lutte pour la préservation de la dignité humaine. M’Bow reste d’avis que le monde n’est pas au bout de ses souffrances avec les violations massives enregistrées en 2024 culminant avec les décès, les disparitions en mer et le dépit des parents toujours à la recherche de leurs enfants.

Acteurs propres de leurs droits, les migrants doivent défendre leur intérêt, propose le président de l’AMCD. Il estime que les organisations de la société mauritanienne civile doivent accompagner les migrants et non se substituer à eux.M’Bow reste inquiet face aux menaces du président élu des États-unis, Donald Trump de procéder au refoulement des migrants illégaux. Comment faire face à cette donne, s’est-il interrogé. Il a noté avec beaucoup d’amertume le recul de la lutte s’indignant que des agences continuent de capter des fonds sur le dos des migrants.

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Source : Le Calame (Mauritanie) – Le 20 décembre 2024

 

 

 

 

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