Depuis plus de trois semaines après les inondations, les familles sinistrées de la vallée ayant tout perdu attendent un réconfort moral du président mauritanien face à leur détresse. Et au-delà, la reconstruction des villages engloutis par les eaux coûte cher.
Le gouvernement de Ould Diay semble ne pas prendre au sérieux la souffrance des milliers de sinistrés de la vallée. Les mesures d’urgence de relogement dans des tentes ne suffisent pas. C’est la reconstruction de la vallée qui s’impose à l’Etat qui est pointée du doigt par les observateurs. Pour l’instant zéro milliard est sur la table du gouvernement qui est requinqué par l’appui financier de l’UE de plus de deux milliards d’ouguiyas pour accélérer le programme prioritaire du chef de l’Etat.
Cette comparaison est raison dans la mesure où la politique publique engagée depuis 2019 est une politique à plusieurs vitesses. Des milliards d’ouguiyas au Nord et des miettes au Sud. Une confirmation de la stratégie d’effacement des populations de la vallée avec l’accaparement des terres agricoles au profit des hommes d’affaires et les étrangers.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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