Présidentielles Mauritanie : un scrutin sous haute surveillance

Plus d’un million et demi de mauritaniens se préparent à aller aux urnes le 22 juin prochain sur fond de tension avant même la fin de la campagne prévue dans 3 jours. C’est la France le premier pays européen qui donne le ton en appelant ses ressortissants dans le pays à une grande vigilance.

Cette précaution du Quai d’Orsay dans le cadre du premier tour des présidentielles et éventuellement le second tour, est considérée par les observateurs comme un message envoyé au régime de Ould Aziz pour aller vers des élections transparentes. Auparavant c’est l’opposition qui avait sorti ses griffes ce début de semaine dans une perspective de confrontation électorale en cas de fraudes constatées. Cette tension qui plane sur Le scrutin du 22 juin prochain est alimentée par  le président sortant  qui joue au pyromane depuis des semaines en insistant sur l’impossibilité d’un second tour alors que les jeux ne sont pas encore faits. C

’est encore Ould Aziz qui crie au scandale si Ould Ghazouani n’est pas élu. Des propos incendiaires qui transgressent la neutralité de l’Etat dans ces élections et qui portent atteintes à la démocratie et à la légitimité des 6 candidats en lice. Le président mauritanien est passé maître dans l’art « des hold-up électoraux » en impulsant à chaque fois une reprise en main de la situation. Mais cette fois-ci il ne briguera pas un troisième mandat. Malgré l’absence d’observateurs étrangers ce scrutin est sous haute surveillance des mauritaniens et de la communauté internationale.

Cherif Kane
Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya le 19 juin 2019)

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