Des agents de police de la circulation dont le nombre n’est pas révélé viennent d’être affectés loin de Nouakchott. Ils sont soupçonnés par la direction générale de Sureté de corruption.
Ce n’est pas la première fois que des agents de la police se livrent à des pratiques contraires à l’éthique du métier. C’est devenu un fléau qui gangrène la police nationale. Cette mesure punitive est la partie émergée de l’iceberg. Des soupçons ne constituent pas des preuves.
Pour les observateurs cette sanction cache une couverture qui ne dit pas son nom. Un aveu d’échec de la lutte contre la corruption. Certains agents vont même s’associer aux passeurs des migrants illégaux pour des pots de vins qui risquent de compromettre les relations de la Mauritanie avec l’UE. Ce dernier cas de sanctions de la direction générale de la Sureté nationale n’est pas un cas isolé.
Nombreux sont les agents de la circulation qui profitent de leur statut pour escroquer les citoyens. En Mauritanie, la police vole et assassine des citoyens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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