Mauritanie : le déficit d’enseignants, un signal fort de l’avancée de l’arabisation 

Le nouveau recrutement de 800 enseignants sur concours à Nouakchott dont 300 en langue arabe apparaît comme une volonté du ministère de l’Education nationale de combler le déficit d’enseignants dans le fondamental et le secondaire. 

En réalité, il s’agit de prestataires de service éducatifs pour faire face aux sureffectifs des classes apparus depuis la rentrée du 7 octobre dernier. C’est la réforme du système éducatif qui est pointée du doigt par les observateurs. Une réforme qui ne corrige pas les phénomènes de déscolarisation et de sorties précoces en fin de cycle et d’entrée dans le fondamental à un âge avancé. Mais le plus dur c’est la privation des établissements privés de l’enseignement fondamental.

Un nouveau casse-tête pour l’Education nationale pour faire face à un déficit d’enseignants en particulier de langue française dans le secondaire au point que les retraités viennent à la rescousse. Et avec moins d’année au collège, l’enseignement professionnel est une priorité pour les débouchés professionnels. L’objectif étant de réduire le chômage des jeunes et de répondre aux besoins du marché. C’est surtout la crédibilité du budget de l’éducation avec 5 pour cent du PIB qui est en jeu. Cela pose des problèmes d’efficience et de performance de l’arabisation à outrance..

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 22 octobre 2024)

 

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