Les masques tombent. Les conséquences de la suppression des trois premières années du fondamental dans le privé vont au-delà des frontières mauritaniennes avec ce témoignage d’un mauritanien négro-africain après un séjour à Saint-Louis du Sénégal sur la migration importante de familles mauritaniennes dont 99 pour cent sont issues de la communauté arabe.
Ce constat qui circule sur les réseaux sociaux cette semaine, accable les autorités de Nouakchott. Et au-delà de cette migration scolaire c’est la réforme du système éducatif qui est pointée du doigt. Les observateurs s’interrogent sur ce flux de familles mauritaniennes issues de la communauté dirigeante arabe.
Ce témoignage révèle en outre l’accaparement de maisons importantes à Saint-Louis par les familles, nouveaux propriétaires installés dans cette ancienne capitale mauritanienne avant les indépendances.
Saint-Louis est devenue une ville mauritanienne sous le regard impuissant des autorités sénégalaises. Cette échappatoire des familles mauritaniennes est la résultante d’une réforme en réalité faite pour les composantes négro-africaines et harratines qui représentent plus de la moitié de la population. Saint-Louis du Sénégal représente le gros maillon de la migration scolaire et bientôt c’est tout le Sénégal qui sera concerné avec le parachèvement de l’arabisation en Mauritanie.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
