Mauritanie : la gestion des finances publiques relève de la souveraineté 

La gouvernance de Ould Ghazouani depuis 2019 a montré ses limites sur la gestion des deniers publics et donné une priorité aux dépenses sociales et de fonctionnement. Ces deux leviers de sa politique sociale continuent de grever le budget de l’Etat.

Le président mauritanien n’est pas arrivé ainsi à réduire drastiquement les dépenses de fonctionnement qui représentent en 2024 près de 60 pour cent du budget global. Un secteur budgétivore qui nécessite encore la baisse du train de vie l’Etat et une stabilité des dépenses sociales avec en première ligne un programme “Taazour” contre l’exclusion et la pauvreté qui ne donne pas tous les résultats escomptés depuis 2019 à cause de son ciblage des familles pauvres exploitées politiquement surtout au moment des élections 2023 et 2024.

C’est la gestion des finances publiques qui est pointée du doigt et qui passe par la lutte contre la corruption, talon d’Achille du gouvernement de Ould Diay. Par ailleurs en comptant toujours sur les prêts du FMI, de la Banque Mondiale, Ould Ghazouani accentue sa dépendance financière. Cette propension à compter sur des emprunts qui coûtent chers aux contribuables est un coup porté aux finances publiques et contraire à la souveraineté.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 11 octobre 2024)

 

 

 

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