Après avoir pointé les recettes fiscales générées par l’agriculture en 2024, le président du patronat mauritanien s’est livré à défendre les prix actuels sur le marché qu’il qualifie de moyens et de normaux. Zeine Abidine a laissé entendre toutes ces avancées dans une conférence de presse cette semaine à Nouakchott.
Dans un contexte où le panier de la ménagère est au plus bas niveau, l’annonce de prix moyens et normaux sur le marché, est considérée comme un paradoxe dans un pays qui peine depuis 2019 à maîtriser les prix des denrées alimentaires. Le patronat mauritanien est ainsi dans son rôle de partenaire privilégié de l’Etat notamment sur les marchés publics.
Le président Zeine Abidine est bien placé pour défendre les prix de certains produits alimentaires comme l’oignon vendu sur le marché maintenant à 140 ouguiyas et la tomate entre 50 et 100 ouguiyas. La seule bonne nouvelle c’est que le prix du riz est aujourd’hui inférieur à 35 pour cent à celui vendu dans le monde. La raison, l’interdiction des autorités de Nouakchott d’importer cette denrée alimentaire à l’étranger.
C’est un patronat qui apparaît participatif et dynamique auquel Ould Diay devra compter pour relancer l’économie. C’est encore une fois un tapage médiatique qui s’inscrit dans le cadre d’une communication du patronat sur fond du deuxième mandat de Ould Ghazouani.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 10 août 2024)
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