Le 360.ma – Vidéo – Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue le 29 juin, le gouvernement a activé l’Observatoire national pour la surveillance des élections (ONSEL). Seulement, n’ayant pas confiance en cet organe, l’opposition aussi a mis en place le sien.
A quelques jours de la présidentielle mauritanienne, la confiance est loin d’être au rendez-vous entre le pouvoir et l’opposition. La guéguerre entre pouvoir et opposition autour de l’Observatoire national pour la surveillance des élections, traduit à la perfection la suspicion que chaque partie nourrit vers l’autre.
Jugeant «unilatérale» la démarche des autorités, l’opposition a annoncé son intention de mettre en place son propre observatoire des élections, tout en affirmant demeurer ouverte à la concertation, en vue de trouver un consensus autour de la question.
Mohamed Fall Oumère, chargé de communication de l’ONSEL, rappelle que la création de l’institution «est le fruit d’un dialogue entre acteurs politiques, dans le souci de mettre en place un cadre national indépendant de concertation, avec les organisations de la société civile nationale et étrangère, en matière d’observation des élections».
Il donne des indications sur la composition (Conseil national, Bureau exécutif dont les membres sont choisis parmi les organisations faitières de la société civile et des personnalités ressources indépendantes) et les missions de l’ONSEL.
Dans le même temps, plusieurs candidats de l’opposition ont dénoncé «une démarche unilatérale» par rapport à la désignation des membres de l’ONSEL, malgré le consensus autour de l’idée de la création de l’institution.
Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Source : Le 360.ma (Maroc)
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