Si la promotion du commandant Ousmane Moussa Diakhité depuis janvier dernier est bien une réalité, il n’en demeure pas moins qu’elle cache la réussite de l’épuration négro-africaine engagée par l’ancien régime du génocidaire Ould Taya.
Lieutenant-colonel-colonel de la garde nationale Mousa Diakhité est devenu le plus haut gradé dans cette force de sécurité. Et contrairement à certaines affirmations que les forces armées et de sécurités offrent les mêmes chances à tous les citoyens, les observateurs pointent un Etat à caractère raciste. Il suffit de voir les nominations monocolores dans ces secteurs clés de la défense et de la sécurité et les promotions à compte-goutte des négro-africains et des harratins.
Cette discrimination qui ne date pas d’aujourd’hui réside dans l’épuration ethnique des négro-africains de la vallée qui représentent aujourd’hui une goutte dans les cinquantaines de généraux de l’armée et de la gendarmerie et des centaines de commissaires de police dont plusieurs sont mêlés à des assassinats de paisibles citoyens. Cette promotion de Moussa Diakhite c’est de la poudre aux yeux. Les écoles d’excellence militaire sont réservées à la communauté dominante assurant ainsi la relève de demain pour pérenniser l’alternance militaire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 26 avril 2024)
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