La police s’est illustrée encore cette semaine à Nouakchott dans son acharnement contre des journalistes. Une violence policière contre la presse indépendante ALAKHBAR qui indigne les observateurs qui pointent une atteinte à la liberté de la presse.
A l’origine de cette répression policière, la manifestation depuis quelques jours devant la prison contre l’emprisonnement du président de l’ONG Transparence Inclusive Ould Ghadda et ancien sénateur pour avoir révélé les scandales de plusieurs ministères dans la gestion de l’argent public. C’est le sommet de l’Etat même qui est visé avec en première ligne le patronat partenaire privilégié des marchés publics dans cette affaire d’Etat.
Cette violence policière contre des journalistes indépendants sur le terrain indigne les observateurs qui pointent une atteinte à la liberté de la presse et à la constitution. A moins de deux mois de la présidentielle, le bilan du quinquennat des libertés est très lourd et ne laisse aucun doute sur un régime autoritaire qui ne respecte pas la citoyenneté.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 23 avril 2024)
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