Mauritanie : la coalition Espoir Mauritanie, un exemple de démocratie interne

La coalition Espoir Mauritanie apparaît après les élections de 2023 comme le deuxième parti de l’institution de l’opposition derrière Tawassoul avec six députés à l’Assemblée nationale. Cette nouvelle force émergente réside dans sa pratique de démocratie interne et le symbole de l’espoir d’un peuple multiculturel.

C’est le fonctionnement consensuel interne de la coalition qui explique en partie ce jeu démocratique qui fait défaut à plusieurs partis de l’opposition mauritanienne. A titre d’exemple ce n’est pas le président du FRUD Diop Amadou Tijane qui est désigné candidat à la présidentielle 2024 par le congrès et pourtant il en avait l’ambition mais l’avocat Mohammeden MBareck.

Un choix qui fait un compromis entre toutes les tendances confondues. Un consensus qui rappelle que dès la fondation de la coalition les militants s’étaient heurtés à des désaccords dont l’élection à la présidentielle qui ne figurait pas dans la charte. Pour une coalition c’est presque un exploit de s’entendre sur l’essentiel pour avancer.

D’autres critères de défenseur de l’unité nationale et de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale entrent en jeu. Les observateurs rappellent que la coalition créée en 2022 regroupe le Front républicain pour l’unité et la démocratie (FRUD), le Sursaut populaire démocratique (SPD), le Rassemblement des démocrates progressistes (RDP) et également de figures importantes comme l’ancienne député de l’UFP Kadiata Diallo et l’ancienne député de l’IRA Coumba Dada Kane.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya.com le 20 avril 2024)

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