La capitale mauritanienne fait un pas pour la réduction de la facture énergétique des trois communes avec 500 lampadaires solaires installés dans les quartiers populaires.
C’est un grand soulagement des commerçants qui pourront désormais fermés plus tard leurs magasins et les habitants des quartiers populaires confrontés à la recrudescence du banditisme et le trafic des stupéfiants pour vaquer à leurs occupations. C’est un moyen de plus pour lutter contre l’insécurité. Avec un nouvel éclairage public solaire, la capitale fait un saut en avant dans la transition énergétique.
500 lampadaires publics en attendant leur généralisation dans toutes les communes du pays constituent une opportunité pour les collectivités locales pour économiser au moins 30 pour cent des factures d’électricité. Pour les maires surtout c’est une aubaine pour répondre à d’autres attentes des citoyens.
Ce passage au vert marque une première étape des autorités de Nouakchott pour sortir progressivement des énergies fossiles qui grèvent lourdement le trésor public chaque année. Avec la perspective de production d’hydrogène vert d’ici 2030, la Mauritanie peut gagner son pari d’énergies renouvelables qui passe par la sobriété énergétique.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 18 avril 2024)
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