Mali : des partis politiques boycottent le dialogue

Ils dénoncent la décision des autorités militaires de suspendre leurs activités et celles des associations politiques pour "maintenir l’ordre public".

Deutsche Welle  – La phase des concertations communales du dialogue inter-malien prend fin ce lundi (15-04). Cette initiative des autorités de la transition visant à favoriser une appropriation nationale du processus de paix et de réconciliation nationale se tient dans un contexte marqué par le boycott des regroupements politiques et des organisations de la société civile du pays. Quelques jours avant l’ouverture des travaux de ce dialogue, le gouvernement avait ordonné la suspension des activités de ceux-ci sur l’ensemble du territoire.

En plus de la plupart des partis politiques et des organisations de la société civile, les rebelles du CSP, le cadre stratégique permanent ainsi que les chefs des groupes djihadistes comme Iyad Ag Ghaly ou encore Amadou Kouffa ne prennent part à ce dialogue inter-malien.

L’URD, l’Union pour la République et la Démocratie de l’opposant Soumaila Cissé est l’un des rares grands partis politiques qui participent à ces concertations.

Pour Abdrahamane Diarra, président de la jeunesse URD, ce choix se justifie « parce qu’à l’URD, nous croyons profondément que c’est à travers le dialogue, quand les Maliens se retrouvent, se parlent et surtout s’écoutent, qu’ils pourront trouver des solutions à la fois adaptées et durables voire pérennes aux différentes crises qui secouent le pays et qui menacent dangereusement le quotidien des populations. »

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Mahamadou Kane

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

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