Mauritanie : l’exécution des projets de développement dans le collimateur de la BID à Nouakchott

La Banque islamique de développement joue un grand rôle de développement économique et social de la Mauritanie. Sa présence importante depuis quelques jours à Nouakchott s’inscrit dans le cadre de faire le point des financements des projets de développement qui laissent planer une mauvaise gestion des exécutants.

Effectivement depuis 2017 la finance islamique est un secret de polichinelle en Mauritanie dans les domaines notamment de l’agriculture, de l’eau, des infrastructures et des énergies renouvelables. Après quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani, l’exécution de ces projets de développement avance mal et impacte les conditions de vie des populations auxquelles ils sont destinés. En édictant la tolérance zéro le chef de l’exécutif entend corriger la lenteur de l’administration et l’incompétence de certains de ses ministres.

De nouvelles mesures qui ne sont pas indifférentes à l’importante équipe de la BID présente cette semaine à Nouakchott pour faire le point de la situation. Ce déplacement de la BID à Nouakchott n’est pas un phénomène isolé et s’inscrit aux mêmes tires que les missions du FMI, de la Banque Mondiale, de la BAD, les principaux bailleurs de fonds de la Mauritanie lesquels ont un droit de regard sur la gestion des projets de développement. Un des points noirs jusqu’ici de la gouvernance de Ould Ghazouani, à quelques mois de la fin du quinquennat.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya.com le 07 mars 2024)

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