La répression policière cette fin de semaine a Nouakchott des militants pacifiques de l’IRA devant l’Assemblée nationale indigne les observateurs qui pointent la pérennité d’un État policier.
Ces militants de l’IRA sont en vent debout contre la suspension de la député Mariem Mint Cheikh pour offense au premier ministre et son gouvernement a l’Assemblee nationale. Une indignation des observateurs de la politique répressive de l’Etat mauritanien. C’est le régime autoritaire de Ould Ghazouani qui est pointé du doigt. Et au- delà c’est un État policier qui perdure depuis 2019.
Cette continuité du régime de son prédécesseur en matière de violation des droits de l’homme, est mal perçue par les Mauritaniens qui aspirent à la démocratie. C’est une atteinte aux libertés et à la constitution.Les racines de la colère des manifestants du mouvement anti-esclavagiste reflètent aujourd’hui une police qui abuse de ses pouvoirs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 28 janvier 2024)
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