Avec l’avancée du niveau de la mer chaque année, la capitale mauritanienne risque d’être engloutie d’ici quelques années si les autorités de Nouakchott n’agissent pas sur le littoral. Ce cri d’alarme des climatologues depuis plus d’une décennie vient d’être réactualisé par la conférence du collectif des cadres mauritaniens expatriés cette semaine à Nouakchott.
Les 30 pour cent de Mauritaniens qui se sont installés près du littoral ne savent pas certainement qu’ils sont en danger permanent parce que leur capitale est en dessous du niveau de la mer. Ces milliers de personnes pourraient être noyées d’ici quelques années avec la montée subite de l’océan.
Ce n’est pas un scénario qui relève de la fiction mais bien une réalité environnementale mise en première ligne par les participants à la conférence du collectif des cadres mauritaniens expatriés à Nouakchott pour interpeller les autorités politiques de l’urgence des solutions. Parmi la plus évidente la création d’une haute autorité du littoral.
Mais pour les observateurs, cette nouvelle structure qui devrait être placée sous la tutelle de la présidence ou de la primature ne va pas dans le sens d’une ’indépendance financière et de l’efficacité de mesures qui consistent à faire évacuer les populations des zones concernées. Les indemnisations coûteraient trop chères à l’Etat. Nouakchott n’est pas épargnée par le changement climatique mondial par conséquent elle n’est pas l’abri de la montée de l’océan qui pourrait engloutir de milliers de citoyens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 26 décembre 2023)
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