Le journaliste palestinien Motaz Azaiza, “homme de l’année” pour “GQ Middle East”

Le mensuel “GQ Middle East” a consacré la une de son numéro de décembre 2023 à Motaz Azaiza. Le jeune journaliste palestinien, qui couvre les bombardements israéliens sur Gaza depuis le 7 octobre, est “l’homme de l’année”, pour le magazine établi à Dubaï.

 Courrier international – Le choix de l’homme de l’année 2023 était une évidence pour GQ Middle East. C’est le visage de Motaz Azaiza, coiffé d’un casque pare-balles, qui s’affiche en couverture du magazine de décembre. Un choix qui s’est imposé car, “ces dernières semaines, le reporter photo palestinien est devenu une personnalité mondialement connue, l’incarnation de la résilience et de l’espoir pour les gens de Gaza et du reste du monde”.

À seulement 24 ans, Motaz Azaiza est devenu un véritable symbole au Moyen-Orient. Sa couverture de la guerre qu’Israël mène à Gaza, en réponse aux attaques du Hamas perpétrées le 7 octobre sur son sol, est suivie par des millions de personnes, notamment à travers son compte Instagram.

“Son travail est une forme de militantisme numérique, et son humanité nous rappelle combien l’héroïsme peut prendre des formes diverses”, explique GQ Middle East, qui a modifié ses catégories habituelles pour ne mettre en lumière qu’une seule personnalité cette année.

Plus qu’une inspiration

 

La revue publie également des hommages de plusieurs personnalités.

“La tendresse est un aspect trop souvent sous-estimé du métier de journaliste. Tous les jours, je vois Motaz insuffler de la douceur dans son travail pourtant très dur : il cherche une chanson apaisante, fait rire les enfants”, écrit ainsi la journaliste britannique d’origine irakienne Mona Chalabi. Les collègues de Gaza sont bien plus qu’une simple inspiration pour elle. “Le travail de Motaz et d’autres journalistes palestiniens est d’une puissance prodigieuse : Motaz nous donne la force de continuer.”

L’acteur palestinien citoyen d’Israël Adam Bakri se dit également très touché par la tendresse du journaliste et son humanité.

“L’image de Motaz Azaiza, le visage souriant, un énorme ours en peluche rouge ayant connu des jours meilleurs sous le bras, en train de descendre prudemment d’une montagne de gravats à Gaza, je crois que je ne l’oublierai jamais.”

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Source : Courrier international

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