
La mauvaise réalisation des infrastructures routières à nouveau sur la sellette avec la polémique cette semaine sur les réseaux sociaux avec photos et vidéos à l’appui pointant une chaussée déformée et des trottoirs disproportionnés de l’axe routier de la capitale Madrid-Tensoueilim.
Face à l’ampleur des polémiques sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Equipement et des transports réagit vite en suspendant les travaux et en donnant le feu vert à l’ETER pour la suite. Ce manquement au cahier de charges par l’entreprise concernée relance la gestion des marchés publics par le gouvernement et remet à l’ordre du jour la tolérance zéro aux entreprises défaillantes dans l’exécution des travaux des routes.
L’exemple de l’axe routier de la capitale Madrid-Tensoueilim n’est pas un cas isolé depuis 2019. Le constat par le gouvernement que 35 pour cent des projets de développement ne sont pas réalisés, est révélateur que les exécutants et les entreprises contractuelles ne font pas bien leur travail. Ces manquements des deux parties résultent d’abord dans l’octroi des marchés publics qui obéit à des critères de clientélisme contraires à la transparence des appels d’offres nationaux et internationaux.
Au sujet de la tolérance zéro édictée par Ould Ghazouani, les observateurs pointent un petit pas du gouvernement dans l’action que la simple réaction aux violations des contrats par les entreprises de construction des routes mais c’est insuffisant face à la corruption et au népotisme.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 16 novembre 2023)
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