La Mauritanie veut ressusciter la coopération entre renseignements du Sahel et de la Corne de l’Afrique

RFILa Mauritanie a organisé une réunion exceptionnelle du 5 au 7 novembre avec l’Union africaine, et le comité des services de renseignements et de sécurité africains (Cissa), notamment, pour revitaliser les anciens processus de Nouakchott et de Djibouti. Lancés il y a une dizaine d’années, ces processus visent à promouvoir la coopération entre plusieurs pays de la région sahélo-saharienne et de la corne de l’Afrique pour renforcer la sécurité sur le continent. Des processus désormais essentiels face à la menace terroriste.

« Je déclare clos les travaux de la réunion », a lancé le général Hanana Henoun Sidi, directeur général de la sécurité extérieure de Mauritanie, mardi 7 novembre.

L’un des enjeux de cette consultation : renforcer l’échange d’informations et de renseignements entre les différents pays de la région sahélo-saharienne et ceux de la corne de l’Afrique pour lutter contre l’insécurité sur le continent. En développant par exemple des protocoles d’accords entre les pays.

« L’objectif sera de communiquer plus souvent entre les pays en s’appuyant sur des mécanismes de coordination et de coopérations des services de renseignements et d’informations, pour apporter des réponses appropriées, explique Alhadji Sarjo Bah, directeur de la gestion des conflits de l’Union africaine (UA). Cela devra être fait de manière rapide, coordonnée et synergique. »

L’occasion aussi pour la Mauritanie de mettre en avant sa stratégie sécuritaire : le pays n’a connu aucune attaque sur son sol depuis plus d’une décennie.

« La Mauritanie a su anticiper. D’abord sur le plan sécuritaire, nos forces armées se sont restructurées, se sont organisées et les services de renseignements fonctionnent très bien et sont cités comme exemple dans région, avance le général Hanana Henoun Sidi, directeur général de la Sécurité extérieure de Mauritanie. Nous avons exposé la stratégie de la Mauritanie à tous les pays africains pour s’en inspirer. »

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Notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil

 

 

Source : RFI

 

 

 

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