L’incendie qui vient de ravager les baraques dans le quartier populaire de Lereygip dans la capitale économique mais sans perte de vie humaine constitue une sonnette d’alarme aux autorités de Nouadhibou pour apporter une réponse au mal logement.
L’’Etat et les collectivités locales sont pointés du doigt par les observateurs comme en partie responsables des habitations anarchiques dans les quartiers dits populaires dont les habitants n’ont pas le choix que des baraques et tentes et autres habitations de fortune. L’ampleur des dégâts matériels n’a pas fait de victimes humaines mais des centaines d’habitants sont sans abris.
Cet incendie relance la politique de logement social dans ces habitations de fortune qui perdurent et la question des secours d’urgences. Ces ghettos ne doivent plus exister dans une capitale économique réputée riche qui fait partie de la zone franche et où le fer la principale richesse du pays est acheminé et également dans une région qui abrite la capitale de l’or la ville nouvelle de Chami. C’est la politique de logement social qui est pointée du doigt. Les citoyens ont le ras-le-bol d’attendre des résultats dans tous les domaines depuis 2019.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 18 octobre 2023)
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