Les infractions pharmaceutiques sont de plus en plus nombreuses dans les trois communes de Nouakchott. Les inspections régulières gagneraient mieux à durcir la législation dans ce domaine. C’est du moins le sentiment des observateurs à la lumière du bilan de l’inspection pharmaceutique de septembre dernier dans les trois communes de Nouakchott.
Le secteur de la pharmacie est sans doute l’un des plus anarchiques en Mauritanie. Force est de constater que depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani sa réorganisation est engagée par le gouvernement qui en remis en ordre les officines et la règlementation de l’activité. Des pharmacies continuent toujours de violer la loi sur l’importation et la vente de médicaments.
C’est un pas vers l’assainissement de ce secteur vital pour la santé des populations. Après quatre années de restructuration, les efforts du gouvernement sont insuffisants pour mettre fin à la présence de médicaments périmés et illégaux dans les pharmacies de la capitale, à l’absence d’affichage des prix, et à la validité de la licence. Ce bilan de septembre dernier de l’inspection dans les trois communes de Nouakchott est la traduction de graves manquements du cahier des charges des pharmacies.
Si des pharmacies son fermées seulement pendant 10 jours et 20 jours selon les cas et les médicaments saisis, les responsables de médicaments et d’emplois illégaux semblent être épargnés. Pour les observateurs ce travail d’inspection gagnerait mieux avec un durcissement de la législation en vigueur surtout pour les récidivistes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 09 octobre 2023)
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