Sciences – Une étude génétique permet de redécouvrir des populations africaines qu’on pensait disparues

Les scientifiques pensaient que la disparition de certaines langues en Afrique australe était liée à l’extinction des peuplades qui les parlaient. Mais une étude montre que ce n’est pas nécessairement le cas.

Courrier international“L’Afrique australe pourrait renfermer la diversité génétique humaine la plus riche au monde et de nouveaux travaux révèlent que cette diversité se porte mieux qu’on ne le pensait”, rapporte le site IFLScience. Les anthropologues avaient craint qu’avec la disparition de certaines langues des déserts du Namib et du Kalahari les populations qui les parlaient n’aient également disparu. Mais l’étude parue dans Sciences Advances le 22 septembre démontre que l’identité génétique a perduré sans le langage.

“Nous avons pu localiser des groupes que l’on croyait disparus depuis une cinquantaine d’années”, souligne dans un communiqué Jorge Rocha, généticien des populations au Centre de recherche sur la biodiversité et les ressources génétiques (Cibio) du Portugal, qui a participé aux travaux de terrain et cosigne l’étude. IFLScience précise :

“Il y a notamment les Kwepe, qui parlaient autrefois le kwadi, une langue dont on associait la disparition à leur unification avec les populations voisines.”

Dans le cadre de ce projet, l’équipe a même retrouvé deux personnes vivant près de l’embouchure de la rivière Curoca, en Angola, qui se souviennent d’une grande partie de la langue, rapporte encore le site d’information scientifique.

Source : Courrier international – (Le 27 septembre 2023)

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