Les FPC et le RAG réclament leur reconnaissance

Le Calame Les forces progressistes du changement (FPC) et le Rassemblement pour une action globale (RAG) ont réclamé leur reconnaissance officielle par le ministère de l’intérieur.

Une revendication réaffirmée ce jeudi 31 août 2023, par leurs présidents, respectivement Samba Thiam et Biram Dah Abeid, lors d’une conférence de presse commune au siège du mouvement IRA.

Au cours de cette rencontre avec les journalistes nationaux et internationaux, les deux responsables ont rappelé avoir respecté toutes les procédures administratives et effectué toutes les démarches nécessaires pour disposer de récépissés leur permettant de jouir, comme tous les autres partis politiques de la place, des droits liés à cette reconnaissance. Mais, affirment Samba Thiam et Biram Dah Abeid, ‘’nous nous heurtons au refus injustifié des autorités administratives et des présidents Aziz et Ghazwani. L’un et l’autre, « incarnation du système qui régente le pays » justifient leur refus par des « arguments fallacieux ».

Pour les FPC, ils continuent d’arguer que cette formation politique vise à « déconstruire le système qui les marginalise et les opprime ». On cherche toujours à nous diaboliser, a dénoncé Samba Thiam qui rappelle : « Voilà 13 ans que nous attendons une reconnaissance par les pouvoirs publics, en vain, indique-t-il avant d ‘ajouter : « quand on prétend instaurer la démocratie, on doit accepter un débat contradictoire, un débat d’idées, non museler et/ ou diaboliser des concurrents et acteurs politiques, octroyer des récépissés à la tête du client ». Et Thiam de préciser : « après le refus du ministère de l’intérieur, nous avons saisi la Cour Suprême et à chaque fois que le dossier est inscrit au rôle pour être jugé, on le reclasse, deux ou trois jours avant la date de l’audience, cela dure depuis plus d’une décennie, cela relève du mépris et viole les textes en vigueur.»

Pour Biram Dah Abeid, ‘’le système en place cherche par tous les moyens à diviser les mauritaniens et à maintenir certains dans une sorte de « ghethoisiation ». On refuse de reconnaître le RAG parce qu’il ne comporte pas toutes les communautés mauritaniennes’’. Or indique Biram, « le RAG comprend les Haratine, les Pulaar, les Soninké et les Oulof ». Qu’est-ce qui manque, s’interroge-t-il ? Les Arabes, nous dit-on. Pourtant enfonce Biram, « les Haratine sont considérés dans la catégorisation des pouvoirs comme étant des arabes, ce que le RAG a respecté. Il apparaît ici clairement, poursuit le président d’IRA, qu’on utilise les Haratine, quand ça arrange la minorité maure et on les rejette quand il s’agit de leur permettre de jouir d’un droit que leur reconnaît la Constitution ». Biram a raconté toutes les péripéties autour de la reconnaissance du RAG, les promesses non tenues, avec l’ancien président Aziz et son successeur, Ghawani.

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Source : Le Calame 

 

 

 

 

 

 

 

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