Au lendemain du coup de semonce du président Ould Ghazouani, la réunion interministérielle cette semaine présidée par le premier ministre sur la problématique des urgences, est une première réponse à l’avertissement du gouvernement sur la gestion des inondations.
C’est le plan national des urgences qui est pointée du doigt pour faire face à une ampleur nationale des inondations. Ce n’est pas la première fois que le comité interministériel se réunit pour faire les mêmes remarques d’aide d’urgence aux populations sinistrées, la même stratégie de lutte contre les inondations qui s’articule sur la synergie des ministères concernés et élus locaux. Et à chaque fois la même autosatisfaction du gouvernement sur la réactivité des services publics dans le traitement des urgences.
Mais cette fois-ci cette concertation intergouvernementale intervient après un coup de semonce du chef de l’exécutif qui va désormais appliquer une tolérance zéro aux manquements des programmes prioritaires. C’est donc un gouvernement en sursis sommé à faire immédiatement des résultats concrets avant 2024 sur la gestion des inondations et de l’eau, les deux priorités du président Ould Ghazouani.Les observateurs ne s’attendent pas à des miracles. Ce que le gouvernement n’a pas pu faire en quatre ans, une année ne suffira pas pour le faire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 25 août 2023)
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