
Un impact mondial
En un an, 33 millions de tonnes de céréales, essentiellement du maïs et du blé, ont ainsi pu quitter les ports ukrainiens, ce qui a contribué à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie.
Mais, le refus de Moscou de prolonger l’accord sur l’exportation des céréales aura désormais un impact désastreux, a expliqué, sur la radio publique allemande Deutschlandfunk, Martin Frick, responsable du bureau du Programme alimentaire mondial à Berlin.

Selon lui : « Nous avons une situation actuelle où 3,5 millions de personnes dans le monde sont en situation d’insécurité alimentaire extrême et la coupure d’un filon capital des exportations alimentaires mondiales aura bien sûr un impact immédiat sur les prix et touchera les personnes qui dépensent déjà la majeure partie de leurs revenus pour les aliments de base. Nous prévoyons donc que les taux de famine continueront d’augmenter et que davantage de personnes ne pourront plus se procurer des aliments de bases« .
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