« Ramata », d’Abasse Ndione, le récit d’une existence dispersée façon puzzle

LES POLARS DE L’ÉTÉ. Dans son second roman, considéré comme un classique du genre, l’écrivain sénégalais mêle intrigue policière, critique sociale et politique.

Le Monde – Sorti de chez lui boire un verre dans un café où il a ses habitudes, un homme apprend la découverte macabre qui met son village en émoi : le corps sans vie d’une femme a été trouvé aux abords d’une plage, non loin de Dakar. Ramata, la victime, vieillie prématurément, était naguère encore une beauté sublime, formant avec son riche époux un couple au sommet de la hiérarchie sociale.

Mais l’argent ne suffisait pas à faire son bonheur et derrière son apparence resplendissante, la jeune femme cachait le malheur d’une vie sans amour et d’un corps imperméable au plaisir. Jusqu’à la rencontre avec son ange noir… La police a été alertée, mais il se trouve que Gobi, un vieux pilier de bar néanmoins très observateur connaît d’ores et déjà le fin mot de l’histoire. Stimulé par une bouteille de vin et quelques cigarettes, à l’abri de la pluie froide qui s’est abattue à l’extérieur, il va tout raconter dans les moindres détails.

C’est ainsi que débute Ramata, le second roman de l’écrivain sénégalais Abasse Ndione. Récit dans le récit, construit comme un puzzle autant qu’un long flash-back, le témoignage de Gobi va en effet tenir lieu d’enquête, permettant la mise en place d’une immense série de personnages qui tous jouent, d’une manière ou d’une autre, un rôle dans le drame. Au côté du narrateur, on se met ainsi à suivre les tours, détours et rebondissements de l’intrigue.

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Source : Le Monde

 

 

 

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