L’Arabie saoudite commence à s’ouvrir aux expats

Dans le cadre du plan d’ouverture voulu par les autorités, le royaume cherche à attirer les entreprises, avec un certain succès. Mais la vie sur place peut être rebutante pour les Occidentaux qui s’y installent, surtout en comparaison avec le voisin dubaïote, analyse le site américain “Bloomberg”.

Courrier expat – L’Arabie saoudite peut-elle se rêver en future terre d’accueil pour les expatriés vivant dans le Golfe ? Pour y parvenir, les autorités, sous la houlette du prince héritier Mohammed ben Salmane, ont lancé une initiative d’ouverture à l’international à travers un plan intitulé “Vision 2030”, avec, entre autres, l’objectif d’attirer des entreprises sur le sol saoudien, ainsi que leurs employés.

Et les premiers frémissements se font sentir, remarque Will Brown, un expatrié installé à Dubaï mais qui se rend à Riyad chaque semaine pour travailler. Rencontré par le média Bloomberg, il raconte comment il a vu le profil des passagers empruntant son vol hebdomadaire évoluer.

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“L’avion ne transporte plus uniquement des hommes blancs d’âge moyen le dimanche, mais aussi des personnes accompagnées de leur famille”, témoigne-t-il. Un signe que les installations de travailleurs étrangers augmentent dans le pays. Will Brown compte également franchir le pas et s’installer à temps plein avec sa famille dans la capitale saoudienne, car son employeur y déménage son siège régional.

Un mouvement qui prend de l’ampleur, note le titre spécialisé dans l’actualité économique. “À la fin de l’année 2022, près de 80 entreprises ont demandé des licences pour transférer leur siège à Riyad”, écrit le site en citant une déclaration du ministre de l’Investissement saoudien, Khaled Al-Faleh. Un changement nécessaire dans un pays où la législation interdit aux entités publiques de faire affaire avec des entreprises internationales n’ayant pas leur siège régional dans le pays.

 

Réputation conservatrice

 

Mais “la grande question est de savoir si Riyad est prêt, du point de vue des infrastructures, du logement, du mode de vie et même de l’administration, à accueillir un afflux de cols blancs étrangers et leurs familles”. Et sur ces critères, l’Arabie saoudite souffre de la comparaison avec ses voisins.

Selon un classement produit par la banque HSBC, le pays se place derrière les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Qatar en tant que destination attrayante pour les expatriés.

Du point de vue de l’immobilier tout d’abord, les loyers sont élevés et augmentent. Il faut compter 180 000 riyals saoudiens (43 734 euros) à l’année pour un logement avec deux chambres dans l’un des meilleurs quartiers de la capitale.

Plusieurs facteurs expliquent cette situation : “Un plus grand nombre de professionnels étrangers s’installant à Riyad et un nombre de places limité dans les complexes résidentiels privilégiés par les Occidentaux en raison de règles vestimentaires plus souples.”

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Source : Courrier expat

 

 

 

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