Nouakchott est confrontée depuis le début du Ramadan à la hausse des prix de l’oignon et de la pomme de terre. Deux produits prisés par les ménages et qui se font rares sur le marché. Pour les plus faibles, les prix sont hors de portée.
C’est le Maroc qui est pointé du doigt à cause de la sécheresse qui sévit dans ce pays. Ce qui explique toutes les difficultés d’approvisionnement de ces deux principaux produits indispensables durant le Ramadan. Les Mauritaniens font face surtout à la spéculation des commerçants qui semblent ne pas être inquiétés par le gouvernement. Les consommateurs ne comprennent pas la cherté du poisson pêché en Mauritanie.
La responsabilité du gouvernement est mise à l’épreuve pour rétablir la situation et permettre ainsi aux ménages de passer un bon Ramadan. L’opération annuelle du Ramadan par le Commissariat à la sécurité alimentaire ne suffit pas pour couvrir tous les besoins des plus démunis. Par exemple, la pomme de terre et l’oignon ne font pas partie du panier alimentaire distribué, pointant ainsi l’urgence d’une souveraineté alimentaire qui passe par la sécurité alimentaire pour un pays doté de grandes potentialités agricoles.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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