
La problématique des projets de développement qui est passée de 58 pour cent à plus de 21 pour cent est sans aucun doute une hantise du gouvernement en quête de performance.
C’est la bonne exécution des projets qui est pointée du doigt, un casse-tête du gouvernement depuis que le président Ould Ghazouani a tapé les poings sur la table pour secouer les principaux exécutants à accélérer le programme prioritaire en passant par les coordinateurs des projets de développement. Si ce coup de gueule a servi d’éliminer quelques brebis galeuses, il n’en demeure pas moins que les nouveaux ministres n’ont pas encore relever le défi d’une agriculture inclusive qui passe par l’autosuffisance en céréales et en légumes, la construction à temps des routes à l’intérieur du pays et à Nouakchott, la réhabilitation des barrages détruits lors des dernières inondations, la construction de nouvelles écoles et de nouveaux hôpitaux.
Les résultats ne sont pas encore là à une année de la présidentielle de 2024 et cela en dépit de l’incitation constante au changement de méthode de travail du gouvernement. Le pays ne peut être construit par des communications softs qui ne garantissent pas le succès des engagements et priorités du président Ould Ghazouani
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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