La photo de l’activiste mauritanien Chouvi Ould Cheine annoncé mort peu de temps après sa détention au commissariat de Dar-Naim à Nouakchott continue de susciter tristesse et colère sur les réseaux sociaux et les rédactions nationales.
C’est encore une fois les violences policières qui sont pointées du doigt. Les observateurs s’indignent de cette torture dans les prisons, phénomène courant et exacerbé depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani.
L’image de l’activiste Chouvi qui continue de circuler sur les réseaux sociaux a fait le tour du monde. C’est la tristesse et la colère en même temps des Mauritaniens qui font face à un régime de plus en plus autoritaire et qui fait croire l’existence d’un Etat de droit en demandant l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mort de l’activiste.
En première ligne la commission nationale des droits de l’homme et le mécanisme national de prévention de la torture en trompe-l’œil. La famille de Ould Cheine exige une enquête indépendante. Les observateurs ne sont pas dupes. Les droits de l’homme sont toujours bafoués dans les commissariats de police. Ce sont les victimes qui pâtissent d’une justice entre les mains d’un système au service du chef de l’exécutif.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 11 février 2023)
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