« Vous vous assoirez » : les notes protocolaires de Joe Biden accidentellement révélées

Le président américain a dévoilé sans le vouloir une liste d'instructions lui indiquant quand s'assoir ou quand parler, renforçant ainsi un peu plus les doutes sur son état de santé.

Tout chef d’État sait combien il faut se méfier des photographes munis de téléobjectifs. Alors Joe Biden a-t-il fait preuve de légèreté ? Le 25 novembre, lors d’une réunion du G20, à Bali en Indonésie, le président américain a dévoilé sans le vouloir des notes personnelles lui indiquant le protocole à respecter. « Vous vous assoirez au centre », « vous délivrez un discours inaugural (5 minutes) », « vous concluez et donnez la parole à la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen ».

Ce n’est pas la première fois que le président est pris avec une « cheat sheet » (« feuille de triche »). En juin dernier, lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche avec les représentants du secteur des éoliennes, Joe Biden avait été pris en photo avec des notes lui indiquant : « Vous entrez dans la salle Roosevelt et dites bonjour aux participants », « Vous prenez votre siège » ou encore « Vous remerciez les participants »

Interrogé par Fox News, un ancien responsable de la communication de la Maison Blanche avait déclaré à l’époque que ce genre de note suivait « un format très standard utilisé par les politiciens et les représentants du gouvernement lors d’événements publics », ajoutant qu’il était également employé par l’ancien président Barack Obama. Des notes de l’ex-président, Donald Trump, avaient aussi été photographiées à plusieurs reprises. En 2018, lors d’un hommage aux 17 victimes de la tuerie de Parkland en Floride, il avait écrit « I hear you » sur sa fiche, peut-être pour se rappeler de faire preuve d’empathie envers les familles endeuillées.

« Sleepy Joe »

 

Mais la précision des notes de Joe Biden nourrit les rumeurs sur l’état de santé du président américain, âgé de 79 ans. Elle donne aussi des billes aux Républicains, qui s’évertuent à décrire « Sleepy Joe » (« Joe l’endormi ») comme un vieillard aux capacités cognitives limitées, un président qui ne serait plus qu’une marionnette.

 

 

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Source : Vanity Fair

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