Les principaux axes routiers de la capitale et vers l’intérieur du pays sont durement touchés par les fortes pluies tombées ces deux derniers mois. La mise en place d’un comité technique pour faire le bilan des infrastructures impactées est considérée comme un mode de gouvernance de réaction et non d’action.
C’est ce mode retard sur les principales actions gouvernementales pour faire face aux dégâts des infrastructures routières et scolaires par les fortes pluies tombées plusieurs mois sur la capitale et les régions. Il a fallu attendre plus de deux semaines pour évacuer les eaux de pluie avec la construction de digues et de canalisations vers la mer.
C’est la stagnation d’eau dans les carrefours de Nouakchott qui est pointé du doigt par le ministre de l’Équipement et des transports avec la mise en place d’un comité technique pour réhabiliter un réseau routier abîmée et qui donne le tournis aux automobilistes et piétons qui attendent depuis des mois des solutions. Ce mode de gouvernance de réaction est loin d’être la meilleure manière de répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens.
La rentrée scolaire s’est déroulée dans des conditions difficiles pour les parents, élèves et enseignants dans les zones inondées à l’intérieur du pays alors que l’Education nationale aurait dûla reporter. C’était l’une des exigences de l’ancien ministre Soko dont le limogeage cache en réalité une démission. Cette politique de rattrapage et fuite en avant est devenue un marqueur du gouvernement de Ould Bilal.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 07 octobre 2022)
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