L’initiative de la Région de Nouakchott d’ouvrir une officine pour les personnes vulnérables dans une capitale où elles représentent plus de la moitié des habitants, est une bonne idée pour la prise en charge des malades.
La présidente de la région de Nouakchott Fatimetou Abdel Malek qui vient d’inaugurer cette pharmacie pour les pauvres peut être satisfaite d’un projet qui met à la disposition des personnes indigentes cibles de la politique sociale du gouvernement, des médicaments gratuits.
Cette initiative de la région s’inscrit dans le cadre des affaires sociales et de la prise en charges des personnes malades mais il n’en demeure pas moins qu’elle intervient au moment du troisième anniversaire de l’investiture de Ould Ghazouani.
Au-delà de ces relents politiques, cette officine vient à point nommé dans une capitale qui compte près d’un million d’habitants et dont les deux tiers sont pauvres. Elle vient soulager ces milliers de malades sans revenus surtout pour les malades dits de comorbidité. Un bel exemple de la Région de proximité sociale pour toutes les collectivités locales.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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