Incontestablement la communication du président mauritanien à la COP 15 ouverte ce début de semaine à Abidjan, a des allures d’un président en exercice de l’agence de la grande muraille verte, un programme titanesque pour sortir l’Afrique subsaharienne du cercle désertification et sècheresse.
L’ambition de ce programme de remettre 100 millions d’hectares dans le circuit de production peut être réalisable si le financement des partenaires internationaux ne fait pas défaut. Ould Ghazouani est tout aussi persuadé que la situation actuelle des pays membres de cette agence n’est pas une fatalité et que les Etats africains doivent prendre leur destin en main pour sortir de ce cercle sécheresse et désertification.
Le chef de l’Etat mauritanien est bien placé en tant dirigeant un pays désertique à près de 80 pour cent de montrer l’exemple avec le choix irréversible de promouvoir le développement de l’énergie solaire dans le milieu rural où sévit la sècheresse depuis des décennies.
D’ici quelques années la Mauritanie deviendra l’un des plus grands pays africains dans le domaine de l’hydrogène vert. C’est un message de changement de paradigme à ses homologues africains que Ould Ghazouani a pointé pour dépasser les stratégies nationales actuelles de lutte contre la désertification à commencer par une solidarité active.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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