Un Ramadan pour se décider à en vivre, enfin, les bases ?

Le CalameLe département d’État américain a publié son rapport annuel sur la situation, pays par pays, des droits humains du Monde.

À cet égard, la Mauritanie persévère obstinément dans la mauvaise direction : déplorables conditions de vie dans les prisons ; arrestations arbitraires ; sérieuses restrictions à la liberté d’expression et aux media ; grave corruption gouvernementale ; manque d’enquête et de responsabilité sur les violences sexuelles ; persistance de l’esclavage et des pratiques liées à cette aberration…

« Les plaintes déposées auprès des tribunaux », relève le rapport, « pour allégations de torture ont été soumises à la police. Le gouvernement continue de nier l’existence de centres de détention non officiels, même si les organisations non gouvernementales (ONG) et les Nations Unies ont souligné leur utilisation continue. L’impunité constitue un grave problème au sein des forces de sécurité, en particulier au sein du Groupe général de la sécurité routière, de la Garde nationale et de la Police nationale ».Conditions d’incarcération : « Les prisons sont restées surpeuplées.

Par exemple, la Direction des affaires pénales et de l’administration pénitentiaire (DAPAP) a soutenu que la plus grande prison du pays, Dar Naïm, abrite environ trois fois plus de détenus que ne l’autorise sa capacité. Les autorités regroupent fréquemment des personnes en détention provisoire avec des condamnés présentant un danger pour autrui.[…] Les conditions sanitaires sont déplorables ou carrément inexistantes… […]

[…] Si Les individus sont généralement libres de critiquer publiquement le gouvernement, elles font parfois l’objet de représailles. Alors que la Constitution et la loi interdisent la propagande raciale ou ethnique, le gouvernement a utilisé ces dispositions contre des opposants politiques, les accusant de « racisme » ou de « promotion de la désunion nationale » pour avoir dénoncé l’extrême sous-représentation au sein du gouvernement des populations défavorisées, à savoir les Haratines et les Négromauritaniens […]

La corruption est un grave problème dans l’administration publique et le gouvernement tient rarement les fonctionnaires pour responsables ou les poursuivent pour abus. Très répandue dans les marchés publics, elle est également courante dans la distribution des documents officiels, des licences de pêche et d’exploitation minière, la distribution des terres, ainsi que dans les prêts bancaires et le paiement des impôts. Les groupes ethniques haratines et subsahariens sont confrontés à la discrimination gouvernementale, notamment dans la délivrance des cartes d’identité, tandis que le groupe beydane conserve une très large préférence de l’État. »

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Ahmed Ould Cheikh

Source : Le Calame

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