Paris Match – Une étude réalisée à partir des recherches sur Google a permis de dresser une cartographie des rêves du monde entier.
A quoi rêve le monde ? C’est la question sur laquelle s’est penché mornings.co.uk , un site britannique opportunément spécialisé dans… la literie. Pour tenter d’y voir clair sur les nuits de l’humanité, l’équipe a opté pour une approche simple et efficace a défaut d’être parfaitement scientifique : elle a recueilli, pour chaque pays, les recherches de rêves entrées sur Google afin de repérer les songes les plus fréquemment cités.
Et les résultats sont assez surprenants puisque l’on constate que la vie onirique, d’un continent à l’autre, s’organise sur un nombre assez limité de thèmes et de figures centrales que mornings.co.uk a reportés sur une planisphère.
On découvre que les rêves les plus communs aux Etats-Unis et au Canada impliquent des chutes de dents tandis que les Mexicains songent surtout à leur ex compagne ou compagnon. En Amérique-du-Sud, en revanche, les nuits sont peuplées d’animaux: rats, serpents, poux et araignées. Seuls la Bolivie, la Guyane et le Surinam préfèrent rêver de bébés.
Plus divers sont les songes d’Afrique même si les serpents rampent dans les nuits d’une bonne dizaine de pays. En Afrique du Nord, les Algériens rêvent de mariage, les Marocains de grossesse et les Tunisiens de bébés. Les Nigérians songent au sexe et les Nigériens à la mort tandis qu’au Sud, les Namibiens rêvent d’écureuils, les Botswanais de nourriture et les Sud-Africains d’argent.
Beaucoup de serpents aussi dans les rêves asiatiques mais la Corée du Sud se distingue avec ses cauchemars de noyade.
Au Moyen-Orient, les Israéliens sont assaillis par les serpents tandis que les Palestiniens rêvent qu’ils se font couper les cheveux…
Enfin, les chutes de dents hantent l’Europe, ainsi que les serpents, mais deux pays jouent la carte de l’originalité : la Grèce travaille du chapeau et les dormeurs albanais se vouent aux seins. Quant à la France, fidèle à sa réputation de romantisme, elle rêve de ses amours perdues…
Source : Paris Match
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