
Alors que le gouvernement laisse entendre que l’opposition est responsable de la lenteur du dialogue politique, le président Ould Ghazouani semble ne pas être pressé pour nommer son représentant aux assises nationales. Les observateurs considèrent que ce chaînon manquant ressemble fort à une fuite en avant du président mauritanien.
C’est le sentiment des observateurs qui s’interrogent sur la sincérité du pouvoir à tenir un dialogue politique auquel il a initié depuis déjà plus de 6 mois tout en brandissant la responsabilité de l’opposition de la situation actuelle de blocage sur la participation de tous les partis sans exception.
C’est un des arguments principaux de l’UPR dont certaines personnalités sont considérées comme un frein au dialogue. L’une des pierres d’achoppement pointée par les observateurs c’est la nomination par Ould Ghazouani de son représentant aux assises nationales pour assurer le suivi du dialogue.
C’est une officialisation des assises qui donne des garanties au niveau de l’application des recommandations. Le président mauritanien semble ne pas être pressé pour désigner la bonne personne. Cette attente commence à perdurer et laisse planer des doutes sur l’organisation d’un dialogue inclusif auquel aspire l’opposition et la société civile.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 23 février 2022)
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