Le tweet de cette semaine du président Ould Ghazouani pour compatir avec la mort des 8 orpailleurs au Nord de la ville de Chami, suscite des polémiques sur sa forme et sa portée dans un pays où la radio et la télévision nationale constituent un outil précieux de communication directe avec les citoyens.
Ce n’est pas ringard encore moins une vue de l’esprit pour les observateurs qui considèrent que le tweet est certes une communication moderne, rapide et spontanée mais s’adresse à une partie de l’opinion publique sur les réseaux sociaux notamment.
S’agissant d’une tragédie d’une telle ampleur de 8 orpailleurs morts à la suite de l’effondrement d’un puits, le tweet ne suffit pas pour apaiser la douleur des familles.
C’est un drame national qui doit être diffusé par les médias publics avec un communiqué officiel. Au-delà de ce douloureux évènement c’est la responsabilité du gouvernement à faire respecter les règles de sécurité dans un secteur où les accidents sont fréquents, qui est pointée du doigt.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 12 février 2022)
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