En clôturant le sommet de Nouakchott sur l’éducation, le président Ould Ghazouani s’est montré plus réceptif au changement comme un bon élève au Sahel qui va travailler pour la refondation du système éducatif mauritanien en panne depuis des décennies.
Une promesse du président mauritanien devant son homologue nigérien Mohamed Bazoum, les chefs de délégation du Sahel et le vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale dont l’appui financier sans cesse est une bouffée d’oxygène pour les dirigeants sahéliens mais malheureusement qui consacrent peu pour leur budget alloué à l’éducation. C’est le sens de la déclaration du président nigérien qui appelle ses homologues sahéliens à rompre avec le cercle vicieux démographie forte – taux de scolarisation faible – retard de développement et moins de croissance.
Cette rencontre dans la capitale mauritanienne vient à point nommé au moment où la Mauritanie vient d’organiser une concertation nationale sur la réforme du système éducatif. Un plus pour le président Ould Ghazouani qui ne cache pas que le défi est énorme pour des pays confrontés à la crise sanitaire provoquée par la pandémie covid-19 depuis 2020 et la guerre contre les jihadistes depuis 2014 qui impactent sur la scolarisation notamment celle des filles dans les zones rurales. La feuille de route adoptée par les participants est censée apporter des améliorations dans l’investissement et la qualité de l’enseignement à l’horizon 2030.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 07 décembre 2021)
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