La Côte d’Ivoire mise sur son pétrole

L'annonce de la découverte de gisements de pétrole et de gaz fait rêver la plupart des jeunes Ivoiriens. Ceux-ci espèrent que l'exploitation va contribuer à améliorer leurs conditions de vie.

Deutsche Welle C’est le groupe italien, ENI, qui a annoncé début septembre, la découverte d’une importante réserve de pétrole brut et de gaz naturel. Ces ressources se situent au large des côtes d’Assouindé, dans le sud-est du pays et suscitent beaucoup d’espoir.

Mais il est encore tôt pour connaître l’étendue des retombées de cette exploitation pour le pays.

 

Transfert de compétences

 

 

La recherche a été effectuée au large des côtes, lors d’un forage exploratoire offshore réalisé par le géant italien des hydrocarbures Eni.

La recherche a été effectuée au large des côtes, lors d’un forage exploratoire offshore réalisé par le géant italien des hydrocarbures Eni.

 

Lors d’une audience à la présidence, Claudio Descalzi, le PDG du groupe Italien ENI a évoqué la possibilité d’un transfert de compétences à des sociétés ivoiriennes.

« On a parlé de développer de façon efficace et rapide pour pouvoir porter des retours matériels au pays. En retour, on ne va pas seulement investir en termes de pétrole, de gaz, d’énergie, mais en termes de poste de travail, et développer le contenu local des petites et moyennes entreprises. Donc regarder aussi l’exploitation minière comme une opportunité pour développer le pays, pas seulement en énergie mais dans les compétences », a déclaré le PDG du groupe Italien ENI.

Avec cette découverte, sur le plan économique, la Côte d’Ivoire gagnera en accroissement de ses réserves prouvées de pétrole et de son patrimoine énergétique.

 

Des projets de développement

 

Le bénéfice financier et économique attendu contribuera à soutenir les grands projets de développement selon les Serges Parfait Dioman, expert en industrie pétrolière et énergie.

Un délai de 4 ans, c’est aussi le planning moyen pour l’érection et le début d’exploitation d’une plate-forme en mer profonde. Mais le délai peut être réduit avec les technologies actuelles.

Un délai de 4 ans, c’est aussi le planning moyen pour l’érection et le début d’exploitation d’une plate-forme en mer profonde. Mais le délai peut être réduit avec les technologies actuelles.

 

Pour lui, l’exploitation de ces gisements offrira de nouveaux emplois aux jeunes et des opportunités aux opérateurs du secteur pétrolier et énergétique ivoiriens.

« Des emplois nouveaux inhérents à la spécificité et la rigueur de l’industrie pétrolière verront le jour. Et un autre avantage concerne les retombées géostratégiques car celles-ci permettront de consolider le leadership sous régional de la Côte d’Ivoire et confirmer l’assurance d’une quiétude énergétique pour ses partenaires à qui elle vend déjà des produits pétroliers de qualité. Grâce à ses deux raffineries que sont la SIR (société Ivoirienne de Raffinage) et la SMB (Société Multinationale de Bitume) », a estimé l’expert.

 

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Julien Adayé

 

 

 

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

 

 

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