À la tête de la sélection nationale depuis sept ans, le coach comme aiment l’appeler ses joueurs et son staff a été remercié.
Victime des mauvais résultats de son équipe et de son obstination à ne pas insuffler du sang neuf dans son groupe dont les cadres de surcroît lorsqu’ils n’ont pas de club manquent de compétition.
D’où les difficultés en fin de match ou la récurrence des blessures. Résultat un début catastrophique à tout point de vue : Un point sur douze possibles a fait franchir au Président de la FFRIM le rubicon en annonçant, la mort dans l’âme dans une conférence sur la chaîne Arriadia le limogeage du technicien français.
Une décision qui lui a certainement demandé d’énormes sacrifices tellement la complicité et la complémentarité entre les deux hommes étaient parfaites.
Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement car ce technicien, jusque-là, ne nous avait apporté que du bonheur. Jugez-en par vous-même : Une deuxième qualification au CHAN arrachée aux maliens sur leur terre, une première qualification à la CAN en éliminant le Burkina, excusez du peu, faisant du rêve de compagne de notre Président une réalité et une deuxième qualification arrachée aux centre africains également sur leur terre. Des exploits que nous mesurons à leur juste valeur et qui vont graver son nom à jamais dans l’histoire de notre football.
Mais l’histoire du foot se vit et s’écrit au présent. En effet, le seul critère du foot ce sont les résultats et les résultats actuels ne sont pas malheureusement en sa faveur. Aussi les observateurs avertis et lui-même ne sont pas surpris puisque la menace d’une telle séparation couvait depuis le premier match perdu à domicile.
C’est avec un grand regret que l’aventure ce termine ainsi. Mais cette décision est un mal nécessaire afin de permettre à la flamme de notre football de continuer briller.
Moussa SECK
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